Line Alomo: Journaliste et membre de l’association LEVEH
Née dans un petit village de Yaoundé Cameroun, j’arrive au Gabon en 2007 après des études de Droit. Je pose mes valises à Libreville sa capitale. Je m’intéresse au journalisme tout à fait par hasard. Il s’avère que j’ai un bon niveau universitaire. Que j’écris sans trop de coquilles et que mes nombreuses lectures m’aident à avoir un certain style.

Est-ce ce qui m’a valu d’être remarquée par l’Union? Je ne saurais y répondre. Toujours est-il que j’y suis recrutée au bout de quelques années. Je suis motivée par le travail bien fait. J’estime que si on est idiot autant être le meilleur d’entre tous.
Très vite je me passionne pour la femme et sa place dans la société. Je décide que je ne serai pas de celles qui pensent et disent que les femmes entre elles ne peuvent s’entendre. C’est, selon moi, dépassé et révolu. La nouvelle génération dont je me revendique doit pouvoir prôner autre chose. Et je me sens ainsi la responsabilité de les encourager, de mettre en valeur leurs talents et potentiel et de leur dire qu’ensemble on est plus fortes.
Aussi tous les débats où il est question de leadership féminin retiennent mon attention. Parce que j’aime savoir qu’une femme a su franchir tous les aléas de la vie pour atteindre les objectifs qu’elle s’était fixée. Le tout sans avoir eu besoin de se compromettre.
Le Gabon heureusement a commencé à porter une attention soutenue à ses valeurs féminines. Et suivre cette évolution positive me conforte dans mes choix. J’ai à cœur tout ce qui touche à la préservation de l’environnement. Devenir experte en questions environnementales traîne dans un coin de ma tête.