Avoir comme Marraine du réseau femmesactivesdugabon.com, une femme de son accabi n’est pas une mince affaire. Madame Nlend, est respectée et respectable, cette spécialiste en assurances, ex-directrice nationale des assurances, ex-ministre des affaires sociales et des droits des femmes, a été et demeure une machine à broyer la misère. Le plus impressionnant c’est qu’à elle seule, elle fait croire à tous ceux qui pensent qu’il est possible d’influer positivement sur un système en travaillant de l’intérieur que c’est effectivement une bonne option.
S’il suffisait de nommer une marraine de l’événement ou du réseau en fonction de sa côte de popularité, en fonction des hautes fonctions qu’elle occupe, en fonction de son engagement financier ou en fonction de son appartenance politique ou de son influence économique, Mme Nlend ne serait pas la candidate idéale.
Par contre, c’est en toute humilité et pleine d’admiration pour cette femme que je l’ai toujours approchée. Même dans le pays ultra développé dans lequel je vis, je n’ai jamais entendu parlé d’un ministre qui a tellement à cœur d’améliorer les conditions des femmes qu’elle investit temps, énergie et prières pour mettre en place des programmes qui changent radicalement leurs vies.
Elle a obtenu l’appui de l’UNICEF en leur rappelant une vérité absolue. Quand on aide une femme, on aide toute une famille, on aide des dizaines de personnes et majoritairement des enfants. Quand on apprend à une femme à pêcher le poisson au lieu de lui en procurer à chaque fois qu’elle a faim, on transforme une mendiante en pourvoyeur et ce n’est qu’ainsi qu’on peut parvenir à améliorer les conditions de vies de milliers d’enfants dont les parents, les aînés et les États démissionnent parfois de leur rôle vital pour leur épanouissement.
Grâce à elle, des centaines de femmes utilisent l’expression : “Moi ma boutique est dans mon téléphone”. Elle leur a fourni des ordinateurs, loué des espaces pour les former au “véritable” commerce en ligne, elles ont bénéficié du meilleur encadrement pour pouvoir obtenir leur site Web e-commerce et vendre leurs produits localement et internationalement.
Elles ont appris à créer des articles, les décrire et à modifier les prix en fonction des aléas du marché et des offres promotionnelles qui sied à certaines situations, elle a été visionnaire et novatrice à un point que je m’étonne encore aujourd’hui du fait que le ministère des droits des femmes n’existe plus et celui des affaires sociales en a été dissocié et a été balloté de ministère en ministère depuis 2022.
Ce n’est pas un débat que je veux lancer, je veux restituer une vérité, on a des perles dans ce pays, on ne le reconnaît pas parce que notre peuple est tellement vindicatif et désolé que témoigner des actes salvateurs des gens qui ont essayé de faire une différence dans leurs fonctions, n’est plus dans nos moeurs, on ne dit même pas Bravo, on attend ou on fouille dans la vie des gens en quête perpétuelle de scandales et de drama qui n’existent pas.
Quand on parle de hautes fonctions administratives occupées par certains au Gabon, on fait vite un amalgame avec les fonctions politiques. Autant un entrepreneur politique peut être entrepreneur commercial, social ou culturel, autant on ne devrait pas oublier que ses fonctions administratives, ne sont pas au service de son parti politique ou de son obédience religieuse, ou de son clan, mais au service du mieux-être supérieur de la nation toute entière.
J’admire cette femme pour sa réactivité, sa capacité d’analyse, sa productivité, son appetance pour le travail fait avec soin et surtout pour sa spontanéité. En moins de 5 minutes, elle est capable de dire oui véritablement ou de dire non radicalement et comme elle le disait déjà en 2022 à propos de la liberté financière: “se sentir libre, ce n’est pas de la rébellion, c’est de pouvoir choisir sa voie, exercer son talent et gagner sa vie dignement.”
Je choisis Mme Nlend Koho, comme Marraine 2024-2025, et je me réjouis du fait qu’elle ait accepté de marrainer ce réseau et de nous offrir des ateliers de formations et des conseils bénévolement, de mettre à contribution ses compétences et ses acquis, de s’investir et d’afficher fièrement sa sensibilité envers ce programme qui s’évertue depuis 2020 à promouvoir, à former, à conseiller et à motiver les femmes sans distinction de statut social, d’obédiences ou de doctrines politiques ou religieuses, sans tenir compte de la couleur de leur peau, de l’âge ou du niveau scolaire de ces dernières…
On n’en fait pas beaucoup de femmes comme elle. Quand je l’ai appelé pour lui dire que j’avais 3 marraines à la base pour l’événement, une pour parler de formation professionnelle, une pour parler de culture et une dernière pour représenter l’entrepreneuriat social. Désistement, occupation, agenda et indisponibilité ont mis en péril cette célébration de la journée de la femme gabonaise qui revêt un caractère assez sentimental en ce qui me concerne.
C’est toujours les sentiments qui me guident, m’enseignent et déterminent mes décisions. Malgré ce que beaucoup pensent, je pense que nos émotions négatives ou positives nous rendent humains et sont capables de nous rendre plus intuitifs après chaque déception et même après chaque réussite.
Le 05 février 2022, au Sénat de Libreville, a été une année mémorable grâce à Mme Milebou (ex-Présidente du Sénat), aux présences de Mme Nlend Koho (ex-Ministre des affaires sociales et des droits des femmes) et de Mme Ndembet Damas (ex-Ministre de la Justice). Cet événement avait été préfinancé par mes partenaires solidaires, on a bénéficié de l’appui incommensurable de la compagnie d’assurance Ogar qui en fut le sponsor officiel et de bien d’autres personnes et entreprises qui encouragent réellement l’entrepreneuriat. Plus de 100 exposantes, plus de 20 conférencières, plus de 5 prestations artistiques mode et musique, plus d’une centaine de visiteurs, journalistes et blogueurs, ont pu faire la connaissance de femmes résilientes et bienveillantes qui se sont investies dans cette seconde sortie officielle de femmesactivesdugabon.com en sachant que nous n’en faisons que tous les 2 ans depuis novembre 2020 à Etaami-les jardins du Cap. À l’époque, avec Zohra Ndong Mba et bien d’autres perles, le défi était de taille, organiser la première sortie officielle de ce réseau en plein Covid.
Je tiens à profiter de ces mots pour exprimer toute ma reconnaissance envers toutes les personnes qui de près ou de loin s’impliquent pour la naissance de l’Académie du Rayonnement, élaborée par mon propre père depuis plus de 20 ans. Cette Académie deviendra le nouveau siège de femmesactivesdugabon.com et nous permettra de démontrer réellement que “le partenariat est effectivement le nouveau leadership”.
Nous allons vous éblouir, si les étoiles s’alignent en notre faveur, ce samedi 20 avril 2024 à Avorbam, dans la commune d’Akanda. On veut prouver qu’une poignée de personnes bien intentionnées peuvent être sources d’emplois, de richesse et d’accomplissement si elles s’évertuent à exercer un leadership conscient et à encourager les uns et les autres à avoir de l’ambition et prospérer à tous égards.
Rendez-vous donc, ce samedi 20 avril 2024 de 12h à 20h pour célébrer non seulement la Journée nationale de la femme gabonaise, pour inaugurer le tout nouveau siège, absolument magnifique de Femmesactivesdugabon.com et pour découvrir le concept et les offres promotionnelles de l’Académie du Rayonnement créée par un homme de culture qui a grandement influencé positivement la personne que je suis: Rosira N’Kielo.
Rendez-vous avec des femmes et des hommes qui ont encore de la magie dans leur cœur et qui continuent de croire que le Meilleur est toujours à venir.
Créatrice de femmesactivesdugabon.com – Manager de Sierra Gabon – Spécialiste en communication Web et papier